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Interview de Régis Marzin pour Tribune d’Afrique et AfrikaExpress

19 Mai 2016

Interview de Régis Marzin par Lionel Ebo pour Tribune d’Afrique  du 17 mai 2016 et AfrikaExpress (Bénin)

Suite à la sortie à Paris le 30 mars 2016 de l’étude : ‘Après 26 ans de démocratisation, dictature et démocratie bientôt à l’équilibre en Afrique, 55 pays de 1990 à 2015, Démocratisation de l’Afrique, démocraties et dictatures : historique, évolution et état des lieux en 60 graphiques.’

Propos recueillis depuis Paris par internet par Léonel Ebo à Cotonou

http://afrikaexpress.info/?p=735357

Voir aussi les vidéos :

12 mai 2016, EHESS : Le vote en Afrique. Continuités et ruptures au miroir du multipartisme, 3e intervention au milieu de la conférence à 1h02


28 septembre 2016, TV5 monde, JT Afrique 22h30(23h) : Démocratie : l’Afrique centrale est-elle condamnée à l’immobilisme ? à 5 min 55, durée 7 min,

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Vous êtes journaliste et blogueur mais surtout un passionné des dictatures africaines auxquelles vous consacrez tout votre temps. D’où vient cet intérêt pour ce  continent ?

Historiquement, les dictatures en Afrique ont eu beaucoup d’influence sur la politique française. Comme tout citoyen, j’étais inquiet de certaines dérives de la classe politique française. Il y avait aussi des problèmes en Italie dans les années 90. L’inconscient colonial persistant en France était inquiétant. Je me suis intéressé à la Françafrique et j’ai croisé des personnalités africaines qui m’ont donné envie d’en savoir plus. La découverte de la participation française dans le génocide des Tutsis du Rwanda a joué. A partir de l’étude de l’influence historique et présente française, il devenait possible d’aller vers la complexité et la diversité des situations nationales en Afrique. Puis est venu la nécessité de retrouver une vision géographique plus large sur l’Afrique et de s’attarder sur la politique européenne. Si l’on étudie la relation des deux continents et que l’on réfléchit sur son devenir, il ne s’agit plus seulement d’avoir un regard critique sur la politique française.

Un jour, j’ai entendu un diplomate africain travaillant pour les Nations-Unies répondre à un journaliste que l’Afrique était un continent en démocratisation. Il semblait dire que cela ne pouvait pas aller trop vite. J’ai pensé qu’il fallait partir de l’ensemble des processus de démocratisation de chaque pays pour tenter de définir et décrire un processus de démocratisation continental. La comparaison des données si elle est faite sur l’ensemble des pays est pertinente. Le point crucial est le classement des régimes politiques. Sans classement, il est impossible de comparer les pays et d’intégrer les données dans une étude d’un processus continental. Je considère des phases par années ou des pays sont en dictature ou en démocratie. Les critères principaux sont la méthode de prise du pouvoir, la méthode de conservation du pouvoir, la durée du pouvoir, la qualité des élections, même s’il y a d’autres critères. D’un point de vue méthodologique, il apparait alors toutes les phases d’histoire nationale intermédiaires, complexes, et donc des inclassables qui forment une troisième catégorie.

Vous êtes l’auteur de l’étude la plus précise, la plus explicite et sans doute la plus objective sur les régimes (dictatures et démocratie) africains. Comment fait-on un tel travail quand on sait que l’accès aux informations est très délicat en Afrique,

La recherche des données est très longue. Je me suis basé sur la recherche de l’ensemble des élections présidentielles et législatives du 1er janvier 1990 au 31 décembre 2015, 499 élections au total. Un site, ‘africanelections.tripod.com’, avait commencé cet inventaire que j’ai complété et remis en forme de manière à me permettre de faire apparaître les phases des processus nationaux. L’historique électoral de chaque pays apprend beaucoup et est comparable avec les historiques des autres pays. Les données brutes générales sont facilement accessibles sur internet mais elles sont dispersées et à rassembler. Les données détaillées et précises, articles, dossiers, rapports, sont plus ou moins disponibles et accessibles en français et en anglais. Mon étude n’aurait pas été possible il y a 10 ans et peut-être même 5 ans, car il n’y aurait pas eu assez de données sur internet. La numérisation de l’information est un poison pour les dictatures : sous forme numérique, les informations écrites usent progressivement et très lentement l’image des pouvoirs sans légitimité. Ce qui n’est, cependant, pas un facteur suffisant de changement à court terme.

Ensuite, il fallait trouver une formalisation des informations, et j’ai travaillé patiemment sur les données pour permettre la réalisation de graphiques synthétiques. Le résultat est original.

Comment vous travaillez concrètement ? Vous avez des contacts sur place, vous rencontrez des gens à Paris, vous faites des recherches sur le continent ? On sait tout de même que vous voyagez très peu en Afrique ?

L’étude elle-même, ‘Après 26 ans de démocratisation, dictature et démocratie bientôt à l’équilibre en Afrique’, n’est pas basée sur une expertise historique et politique issue de conférences ou entretiens, elle est basée sur une méthode originale de traitement de données. Il s’agit d’une recherche qui se rapproche du ‘journalisme de données’. Mais cette étude n’aurait pas été possible sans de nombreuses études de cas préalables. J’ai auparavant travaillé sur l’influence française dans les 20 ex-colonies françaises, puis, depuis 2009, sur les élections en Afrique. Pour cela, j’ai écouté en conférence et rencontré des personnalités africaines de passages à Paris, et travaillé régulièrement avec la diaspora mobilisée à Paris contre les dictatures. Paris est lieu de rencontre important sur l’Afrique. Pour mélanger les informations de la presse africaine, de la presse française et celles des personnalités de passage à Paris, c’est une question d’expérience et de méthode, de temps aussi.

Le Gabon, que vous avez suivi de près et sur lequel vous avez longtemps travaillé va aux élections présidentielles dans trois mois. Vous avez des inquiétudes quand on sait que Bongo n’est pas prêt à partir mais qu’il n’a jamais été aussi fragilisé ?

Il est difficile de faire des prévisions. La faiblesse du pouvoir gabonais en ce moment rappelle la faiblesse de Faure Gnassingbé au Togo. Le fils d’Eyadéma a montré qu’un pouvoir faible pouvait être très résistant. 2016 est une année de pic électoral, 30 élections 28 sans les scrutins de RDC qui seront sans doute reportés. Cela se passe assez mal car rien n’a empêché en Ouganda, au Congo-Brazzaville, à Djibouti, au Tchad, les passages en forces, les coups d’Etat électoraux. Un point très inquiétant est le manque de considération pour les processus électoraux d’un point de vue technique. Les régimes non-démocratiques empêchent que les processus électoraux se déroulent de manière simplement correcte techniquement. La presse internationale et africaine n’enquête pas assez sur les méthodes de fraudes. Les diplomates sont eux très conscients du problème, mais la ‘politesse diplomatique’, la nécessité de ne pas se confronter, les empêchent d’agir, en supposant qu’il en ait la volonté, ce qui est assez peu le cas.

Est-ce que l’opposition gabonaise va correctement s’occuper de la technique du processus électoral ? C’est une question ouverte pour l’instant. La date du 28 août est reprise partout mais rien n’est clair sur cette date, nulle part ailleurs je n’ai vu une telle confusion. Le processus électoral, ce n’est pas seulement la question des candidatures et l’affaire de l’acte de naissance d’Ali Bongo. Le fichier électoral est déjà en faveur du candidat sortant, la CENI n’est pas indépendante. La Cour constitutionnelle devrait a priori suivre les consignes du pouvoir comme en 2009. La situation gabonaise est assez trouble.

Les pressions sur Moïse Katumbi, candidat déclaré pour la présidentielle en RDC, sont-elles les prémices d’un maintien au pouvoir de Joseph Kabila ? Pensez-vous que la communauté internationale laissera Kabila candidater ?

Les pressions sur Moïse Katumbi sont un élément parmi d’autres de la stratégie de Joseph Kabila. Il agit aussi au niveau constitutionnel pour rester après novembre 2016, il tient en otages des membres de la société civile et des partis politiques. Le ministre de la communication est un champion redoutable de la langue de bois.

S’il y a quelque chose de fait par la communauté internationale pour la démocratie en Afrique, jusqu’au Conseil de sécurité, c’est justement sur la RDC, et presque uniquement sur la RDC. Pendant 8 ans, le gouvernement américain s’est assez peu engagé, et du coup l’engagement de Barack Obama contre la suppression des limitations de mandats dans les constitutions des Grands lacs a été très visible. Sur ce dossier, la diplomatie américaine est tenace, elle est logique et transparente, elle est soutenue par la diplomatie anglaise. Le langage anglo-saxon est bien plus franc que le langage de la diplomatie française. Cela ne dérange pas les anglo-saxons d’argumenter sans détour sur la démocratisation nécessaire de la RDC. Est-ce que la pression sera suffisante, efficiente ? Le fait que cette pression ait commencé suffisamment tôt joue dans le bon sens.

La position américaine accordant la priorité à la question de la limitation du nombre de mandats est importante. Cela met bien en évidence les durées anormales des pouvoirs en Afrique, des présidents comme des partis. Mon étude montre aussi que les anciens partis uniques résistent à refuser la démocratie comme les présidents.

Autour de Joseph Kabila, il y a aussi un système de gouvernement, un parti et des satellites. Ce qui se joue, n’est pas seulement le sort du leader mais aussi le sort de tous les éléments de son système. Les acteurs sont solidaires pour tenir collectivement mais aussi pour survivre après une éventuelle alternance en conservant un maximum de poids.

Vous êtes aussi collaborateur à Tribune d’Afrique, comment voyez-vous la presse africaine ? Elle s’améliore chaque année un peu plus ?

Tribune d’Afrique a beaucoup souffert au Togo. Faure Gnassingbé a laissé la presse être libre jusqu’à ce qu’il sonne la fin de la récréation avant la présidentielle, parce que la presse était devenue un danger pour lui.

En quantité, c’est impressionnant. Il n’est pas rare de voir un pays ou le nombre de site d’information double ou triple en quelques mois. Cela a été le cas au Tchad. Les sites des diasporas sont nombreux. Il y a beaucoup de petits sites et de blogs, qui rassemblent du contenu. Si un pouvoir fort veut empêche la presse de travailler, il y arrive toujours. Les progrès des défenseurs de la presse n’ont pas permis de débloquer ce point. En 2016, ce qui progresse de manière alarmante, c’est la censure stratégique temporaire d’internet et du téléphone. Les dictateurs ont compris qu’il est plus efficace de censurer fortement pendant quelques jours les media autour d’un vote. Au Congo-Brazzaville, il y a eu un black-out autour du 20 mars, et la censure est aussi permanente. Il manque partout de vrais journalistes d’investigation. Par exemple, en Algérie, la presse est de très bonne qualité mais le pouvoir interdit complètement l’investigation.

Et pour finir, Tribune d’Afrique avait pronostiqué la fin de toutes les dictatures  pour 2050… le temps que le Roi du Swaziland ne meurt, que le despote Erythréen ne tombe, etc… Un tel afro-optisme est-il réaliste aux vues des réalités actuelles ?

Sur le long terme, les plus résistants tiendront sans doute longtemps. Ce qui compte, c’est d’abord les pays les plus peuplés et les plus riches qui influencent les pays voisins. La démocratisation est plus solide quand elle se construit régionalement. Le Togo est malheureusement toujours victime de son voisinage avec la Côte d’Ivoire.

Mon étude met l’accent sur la proximité d’un équilibre entre démocratie et dictature. Le nombre de dictature n’a fait que baisser de 1990 à 2005. Puis, le processus de démocratisation continental est resté bloqué de 2005 à 2015. Le sens de l’histoire pousse vers la reprise de la démocratisation, mais les régimes stabilisés sont plus forts, plus pernicieux. Ils utilisent les besoins de collaboration internationale en paix et sécurité pour se maintenir. Il faut dire que les dirigeants français actuels Hollande, Le Drian, Fabius ou Ayrault, les y aident beaucoup. Malgré quelques progrès, la politique africaine de la France restera malheureusement pendant tout le mandat de Hollande sous l’influence de l’armée française, peu soucieuse de démocratie. Cela n’empêchera pas le mouvement global de démocratisation de l’Afrique de reprendre. Difficile de prévoir quand.

Il semble que ce soit l’Afrique centrale qui ait en ce moment le plus de potentiel de progrès. Même quand les présidents inamovibles ne chutent pas, il se passe des choses importantes. Au Congo-Brazzaville, les démocrates ont tenté de s’organiser et la réaction du pouvoir a été à la hauteur de la menace. Après les progrès de la RCA au niveau gouvernance, le Tchad a changé, un début de déblocage est apparu en 2016. Il y a un processus de démocratisation spécifique de l’Afrique centrale qui dépend peut-être du devenir du Congo Kinshasa.

Paris et Cotonou, 16 mai 2016.

Article complémentaire pour Tribune d’Afrique du 10 mai 2016 (N° 112): « Le Bénin dans l’histoire de la démocratisation de l’Afrique : étapes, temps forts, atouts et spécificités ».

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http://tepsis.hypotheses.org/3636

Les Agendas du politique du Laboratoire TEPSIS

Le vote en Afrique : Continuités et ruptures au miroir du multipartisme

24 mai 2016, 18h45-21h

Amphithéâtre EHESS, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris,

4 Saint-Placide ou 12 Notre-Dame des Champs

2015 et 2016 sont des années de consultations électorales en Afrique. Ces moments sont exemplaires pour questionner l’ordinaire de la politique : les institutions, la société civile, les processus de démocratisation et ses violences. Il s’agira de comparer plusieurs élections, en problématisant les continuités et les ruptures que vit le continent aujourd’hui.

Intervenants :

Remy Bazenguissa-Ganga, EHESS : « Réflexions autour des guerres électorales »

Jean-Nicolas Bach, LAM Sciences Po Bordeaux : « Elections et ajustements autoritaires en Ethiopie et dans la corne de l’Afrique »

Régis Marzin, journaliste indépendant : « Elections en Afrique en 2016 et avancement du processus de démocratisation continental »

Modérateur : Oumarou Barry

Elections en Afrique en 2016 et avancement du processus de démocratisation continental (présentation intervention Régis Marzin)

Les données sur l’historique électoral de 55 pays d’Afrique, permettent de dresser un bilan de 26 ans de processus de démocratisation depuis la guerre froide, bilan qui implique d’avoir préalablement effectué un classement des régimes. Avec 25 ans de recul depuis 1990, les critères de durée de pouvoir et des méthodes de conservation du pouvoir deviennent déterminants. La crise des limitations du nombre de mandats présidentiels dans les Grands Lacs l’a remontré.

L’étude du lien entre nature des régimes et qualité des processus électoraux sur 55 pays pendant 25 ans, fait apparaître que la nature du régime détermine essentiellement la qualité d’un processus électoral. Mascarades électorales et dictature sont liées, comme processus électoraux corrects et démocratie sont liés. Il ne s’observe pas de présidentielles correctes en ‘dictature’(corrigé le 28.10.16), sans une ‘transition vers la démocratie’ préalable.

La possibilité d’améliorer la qualité des processus électoraux ne bloquent pas sur les méthodes techniques mais sur l’absence d’acceptation par les pouvoirs des règles de la démocratie.

L’inversion finale du résultat d’une élection est la conséquence de l’ensemble d’un processus détourné. Même sans possibilité alternance, la qualité du processus électoral détermine la suite du processus de démocratisation national.

En 2016, en fonction de la nature des régimes, il était possible de prévoir avant les processus électoraux sans démocratie. Les missions d’observations n’ont pas d’effet et s’intègrent facilement dans des cercles vicieux des processus de démocratisation nationaux bloqués. La qualité des processus électoraux n’a pas augmenté depuis 2011 et le dernier pic en nombre de scrutins. La démocratisation du continent n’a pas avancé depuis 2005. L’information a beaucoup progressé. L’Etat de droit progresse parfois un peu. L’absence d’avancement du processus continental est une cause de d’augmentation de la tension entre population et pouvoir non-démocratiques. Cette tension devrait augmenter dans les années qui viennent.

A ce stade, il est important de distinguer les 5 régions d’Afrique, Ouest et Sud relativement démocratisés, Nord et Est, très peu démocratisés, et région Centre potentiellement en phase de déblocage en fonction du devenir de la RCA, de la RDC et peut-être du Gabon.

Face à cette situation, se pose la question d’arbitrages internationaux dans les conflits électoraux. L’union européenne, au travers de son ‘influence large et douce’ a été la plus impliquée dans le soutien à la démocratie, mais constate actuellement son échec. L’Union africaine reste dominée par l’influence des pays non-démocratiques. Par ailleurs, les dirigeants africains élus démocratiquement ne s’impliquent pas assez pour aider la démocratie à progresser dans les pays voisins. Les politiques européenne et surtout française ne sont pas correctement équilibrées et intégrées entre les pôles ‘paix et sécurité’, ‘économie et développement’, ‘démocratie et état de droit’, ce qui facilite le maintien des régimes-non démocratiques en Afrique.

Sociétés civiles et populations qui espèrent obtenir le départ des présidents inamovibles sont contraintes de complexifier leurs stratégies et l’avenir est incertain. Rien ne garantit que le processus de démocratisation continental bloqué depuis 2005 puisse repartir rapidement par quelques occurrences nationales.

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Elections en Afrique en 2016 et avancement du processus de démocratisation continental

    1. Historique électoral de 55 pays d’Afrique,

https://regardexcentrique.wordpress.com/2012/08/04/calendrier-des-elections-en-afrique/

    2. Bilan de 26 ans de processus de démocratisation + classement des régimes

https://regardexcentrique.wordpress.com/2016/03/30/apres-26-ans-de-democratisation-dictature-et-democratie-bientot-a-lequilibre-en-afrique/#jp-carousel-5501

    3. Multipartisme et remplacement des partis uniques

https://regardexcentrique.wordpress.com/2016/03/30/apres-26-ans-de-democratisation-dictature-et-democratie-bientot-a-lequilibre-en-afrique/#jp-carousel-5517

    4. Critères durée de pouvoir et conservations : limitations du nombre de mandats présidentiels

https://regardexcentrique.wordpress.com/2015/04/05/tournons-la-page-pas-de-democratie-sans-alternance/

    5. Durée de pouvoir et populations

https://regardexcentrique.wordpress.com/2016/03/30/apres-26-ans-de-democratisation-dictature-et-democratie-bientot-a-lequilibre-en-afrique/#jp-carousel-5536

    6. Absence d’alternance : noyau dur des 14 dictatures

https://regardexcentrique.wordpress.com/2016/03/30/apres-26-ans-de-democratisation-dictature-et-democratie-bientot-a-lequilibre-en-afrique/#jp-carousel-5532

    7. Lien entre nature des régimes et qualité des processus électoraux.

https://regardexcentrique.wordpress.com/2016/03/30/apres-26-ans-de-democratisation-dictature-et-democratie-bientot-a-lequilibre-en-afrique/#jp-carousel-5539

Nouveau graphique le 28.10.16 :

https://regardexcentrique.wordpress.com/2016/03/30/apres-26-ans-de-democratisation-dictature-et-democratie-bientot-a-lequilibre-en-afrique/#jp-carousel-5933

    8. Amélioration de la qualité des processus électoraux bloque sur l’absence d’acceptation des règles de la démocratie.

https://regardexcentrique.wordpress.com/2016/03/30/apres-26-ans-de-democratisation-dictature-et-democratie-bientot-a-lequilibre-en-afrique/#jp-carousel-5540

 

12 mai 2016, EHESS

https://www.youtube.com/watch?v=5bj7M9bI4i0

3e intervention au milieu de la conférence à 1h02

https://www.canal-u.tv/video/ehess/le_vote_en_afrique_continuites_et_ruptures_au_miroir_du_multipartisme.23832

Le vote en Afrique. Continuités et ruptures au miroir du multipartisme

2015 et 2016 sont des années de consultations électorales en Afrique. Ces moments sont exemplaires pour questionner l’ordinaire de la politique : les institutions, la société civile, ainsi que les processus de démocratisation et ses violences.  Il s’agira de comparer plusieurs élections, en problématisant les continuités et les ruptures que vit le continent aujourd’hui.

Jean-Nicolas Bach (LAM / Sciences Po Bordeaux), « Élections et ajustements autoritaires en Ethiopie et dans la Corne de l’Afrique »

Remy Bazenguissa-Ganga (EHESS), « Réflexions autour des guerres électorales »

Régis Marzin (journaliste indépendant), « Élections en Afrique en 2016 et avancement du processus de démocratisation continentale »

Oumarou Barry (spécialiste des médias), Modérateur.

https://tepsis.hypotheses.org/3636

 

28 septembre 2016, TV5 monde, JT Afrique 22h30(23h)

Démocratie : l’Afrique centrale est-elle condamnée à l’immobilisme ?

https://www.facebook.com/JTAfrique/videos/vb.581329788595607/1193961353999111/?type=2&theater
à 5 min 55, durée 7 min,

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